Le mécanisme de secours social qui cible les catégories vulnérables telles que les personnes sans soutien familial et les familles vivant dans une situation difficile est entré, mardi, en service.
Il s’agit de fournir à ces personnes l’encadrement et les prestations nécessaires de la part d’une équipe itinérante composée d’un sociologue, d’un psychologue, d’un assistant infirmier, d’un secouriste, d’un chauffeur et d’un ouvrier.
Le directeur du centre d’encadrement et d’orientation sociale, Habib Debbali a déclaré à la TAP que l’équipe de secours sociale sillonnera les espaces et les jardins publics et se rendra, suite à d’éventuels signalements, aux endroits situés dans la région du Grand Tunis afin de fournir sur place les services nécessaires (nourriture, vêtements, écoute, premiers secours …).
Les déplacements de l’équipe de secours social seront quotidiens et s’effectueront, en dehors des horaires administratifs, c’est à dire de 18H00 à 05H00 du matin y compris pendant les jours fériés afin de fournir l’assistance nécessaire aux catégories sociales fragiles qui se trouvent dans la rue et qui sont menacés physiquement et psychologiquement.
L’équipe accompagnera les personnes bénéficiaires de ses services aux établissements de protection spécialisés. Debbali a fait savoir que les catégories ciblées sont, notamment, les enfants menacés, les personnes sans soutien familial, les sans domicile fixe, les malades mentaux et les ressortissants étrangers vivant dans une situation difficile.
Lors d’une cérémonie organisée à cette occasion au centre d’encadrement et d’orientation sociale de Tunis, le ministre des affaires sociale, Ahmed Ammar Youmbai a, dans une déclaration aux médias, fait savoir qu’une convention sera signé avec la ligue tunisienne des droits de l’homme afin qu’elle puisse se rendre aux centres de protection sans préavis préalable pour prendre connaissance des conditions de vie au sein de ces établissements et de signaler les éventuels lacunes et dépassements afin d’y remédier.
Le mécanisme de secours social sera, dans une étape ultérieure, généralisé dans toutes les régions du pays en coordination avec les ministères de l’intérieur, de la justice, de la santé et de la femme, de la famille et de l’enfance ainsi qu’avec des représentants de la société civile à l’instar de l’union tunisienne de solidarité sociale, de l’union nationale de la femme tunisienne, du croissant rouge tunisien et de l’association “Beiti”.