“Le projet de réforme de l’enseignement supérieur sera bientôt présenté aux structures professionnelles et aux organisations nationales pour l’enrichir et présenter leurs recommandations”, a indiqué Chiheb Bouden, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En réponse aux interventions des députés lors de la discussion du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique samedi soir à l’assemblée des représentants du peuple, le ministre a indiqué que le document final du projet de réforme sera soumis par la suite à l’ARP.
Bouden a précisé que le projet de la réforme s’articule autour de 5 axes principaux qui sont l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, la vie estudiantine, l’environnement social et économique, la gouvernance et la gestion des universités.
Par ailleurs, le ministre a signalé que les offres d’emploi disponibles sur le marché de l’emploi ne peuvent satisfaire toutes les demandes des diplômés du supérieur dont le nombre est estimé à 60 mille par an outre le fiable taux de développement qui ne dépasse pas les 1% et ne peut pas générer plus de 40 mille postes d’emploi.
S’agissant du partenariat public-privé, Chiheb Bouden a indiqué que la seule différence entre ces deux secteurs est le financement.
Il a, dans ce contexte, signalé que les problématiques qui ont été soulevées au cours de l’année écoulée entre le ministère et les investisseurs du secteur privé ont été résolues puisque les responsables des établissements privés ont compris que l’objectif du ministère est de garantir une bonne qualité d’enseignement dans les deux secteurs.
S’agissant de la recherche scientifique, le ministre a indiqué que le nombre de publications scientifiques a bien évolué et a atteint actuellement 5 mille publications par an dans les revues internationales regrettant, toutefois, la baisse de la culture de diffusion des brevets d’invention.
Il a ajouté que l’agence de promotion de la recherche se penche actuellement sur l’installation de centres de valorisation de la recherche en Tunisie signalant qu’un diplôme de doctorat dans le secteur économique et une bourse post-doctorat attribuée à l’étudiant qui travaille dans une entreprise économique pendant un an ont été
institués.
Concernant la possibilité de permettre au triplant de s’inscrire pour la quatrième fois, le ministre a répondu qu’elle est illégale, estimant que le redoublement d’un étudiant pendant trois ans de suite signifie qu’il doit plutôt changer de cursus.
//D’ailleurs, la formation professionnelle offre aujourd’hui des perspectives importantes d’emploi aux jeunes//, a-t-il signalé.