Une journée d’information a été organisée jeudi, au siège du gouvernorat de Bizerte, sur l’avancement du projet de dépollution intégrée du lac de Bizerte, en présence de Nabil Hamada, directeur général de la direction de l’environnement et de la qualité de vie au ministère de l’environnement et du développement durable, de représentants de la délégation européenne, de banques étrangères qui financent ce projet et des composantes de la société civile.
La coordinatrice du projet Dhikra Gharbi, a indiqué qu’une enveloppe de 190 MDT a été consacrée à ce projet qui sera financé par la banque européenne d’investissement, la banque européenne pour la reconstruction et le développement et un don de la délégation de l’union européenne.
“Les travaux démarreront en septembre 2016 et une unité de gestion composée d’experts tunisiens sera chargée de faire le suivi et le contrôle du projet avec l’aide de techniciens de pays étrangers”, a-t-elle précisé.
Ce projet, qui sera réalisé sur une période de 5 ans de septembre 2016 à septembre 2020, est basé sur une approche participative entre les structures officielles et les composantes de la société civile, en vue d’assurer l’adéquation entre l’environnement et le développement durable.
Considéré comme étant une zone sensible de pollution marine, le lac de Bizerte a été placé à la tête des programmes de réduction de la pollution, dans le cadre de l’initiative euroméditerranéenne horizon 2020.
Le projet intégré pour la protection du lac de Bizerte permettra d’améliorer l’infrastructure d’assainissement et de gestion environnementale des entreprises situées à proximité du lac, et aussi l’aménagement les berges du lac et l’extension du port de pêche de menzel abderrahmène.
Le ministre de l’environnement et du développement durable, a souligné dans son allocution dont lecture a été faite par le directeur général de la direction de l’environnement et de la qualité de vie l’environnement, que le lac de Bizerte est considéré comme “le poumon économique et environnemental de toute la zone”.
“Les activités industrielles et agricoles et l’extension urbaine dans la région ont accentué les problèmes de pollution”, a-t-il dit, ajoutant que le projet de dépollution intégré est l’un des projets phares qui contribuera à l’élimination des sources de pollution et de mettre en place une infrastructure d’assainissement avec l’aide de toutes les structures concernées.