Le secrétaire d’Etat chargé des Affaires arabes et africaines, Touhami Abdouli, a appelé les participants au dialogue politique inter-libyen à faire preuve de responsabilité et à interagir positivement avec le projet d’accord politique réglant la crise et à le signer.
Le but est, selon lui, de former un gouvernement de consensus national afin que le peuple libyen puisse jouir de la sécurité et de la stabilité.
Présidant la délégation tunisienne participant à la 7e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue mardi à Alger, Touhami Abdouli a réaffirmé la position de la Tunisie rejetant toute intervention militaire et division de la Libye et soutenant un gouvernement de consensus national.
D’après un communiqué du département des Affaires étrangères publié mercredi, Abdouli a affirmé que la Tunisie rejette toute ingérence dans les affaires internes de la Libye partant des constantes de la politique étrangère du pays et de l’engagement à faire preuve de neutralité vis-à- vis de la crise libyenne, tout en étant une force de proposition positive.
« Parmi les principales conditions de réussite du dialogue national libyen, a-t-il dit, les parties qui ne sont pas concernées par la question libyenne ne doivent pas intervenir dans le processus du dialogue ».
Le dialogue inter-libyen « ne doit servir aucun agenda qui ne concerne pas le peuple libyen », a ajouté Abdouli, soulignant le soutien total de la Tunisie aux efforts du chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Martin Kobler, et la disposition à lui accorder toutes les facilités nécessaires pour parvenir à un accord politique.
La réunion ministérielle des pays voisins de la Libye a été présidée par le ministre algérien des Affaires maghrébines, de la Ligue des Etats arabes et de l’Union africaine, Abdelkader Messahel.
Notons que la Déclaration finale de la réunion a comporté un paragraphe condamnant la dernière attaque terroriste perpétrée à Tunis et exprimant la solidarité des pays du voisinage avec la Tunisie.