Aucune partie n’a revendiqué l’enlèvement de la fonctionnaire tunisienne du CICR

Aucune partie n’a jusqu’à présent, revendiqué l’enlèvement mardi de la fonctionnaire tunisienne du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) au Yémen, a indiqué, mercredi, le directeur de l’Information au ministère des Affaires étrangères, Naoufel Labidi.

Le ministère des Affaires étrangères a entamé depuis hier, des contacts intensifs avec la mission tunisienne permanente auprès de l’Organisation des Nations Unies et avec le CICR pour suivre de près les développements liés à cette affaire, déterminer les circonstances et le mobile de l’enlèvement de la tunisienne Nouran Houas et connaître les revendications des auteurs de l’enlèvement, a-t-il précisé dans une déclaration à l’agence TAP.

Labidi a expliqué que le ministère est entré en contact avec les organismes précités en l’absence d’une représentation diplomatique tunisienne au Yémen, rappelant que l’ambassade tunisienne à Sanaa a été évacuée depuis le déclenchement de la guerre civile au Yémen.

La porte-parole du CICR au Yémen, Sitara Jabin, a indiqué ce matin à l’agence TAP, que le Comité International de la Croix-Rouge « a tout mis en œuvre pour libérer la fonctionnaire tunisienne enlevée ».

Le CICR avait indiqué, hier, dans un communiqué publié sur son site officiel qu’« un groupe armé a enlevé deux de ses fonctionnaires au Yémen alors qu’ils se rendaient à leur travail à Sanaa », précisant que l’un d’eux a été libéré alors que la fonctionnaire tunisienne demeure toujours entre les mains de ses ravisseurs.