Réagissant aux dernières déclarations de l’ex-candidat à la présidence de la République, Mustapha Kamel Nabli, Mohamed Chawki Abid écrit sur sa page facebook:
“Depuis plus de trois ans, nous étions en pleine crise économique. A présent, nous risquons de nous enliser dans l’asservissement économique et l’esclavage social. Mustapha Kamel Nabli aurait pu dérouler les principales causes ayant traîné la Tunisie dans cette crise et pouvant accentuer son atrocité:
1) refus d’auditer nos engagements extérieurs
2) tergiversation dans la maîtrise de la balance commerciale
3) indulgence avec les champions de l’évasion fiscale & la fuite de capitaux
4) recours au surendettement improductif pour financer la consommation
5) élargissement du périmètre du libre-échange à d’autres pays
6) libéralisation de l’investissement dans la grande distribution et dans les chaînes spécialisés portées par des enseignes étrangères
7) baisse des droits de douanes à 20% sur les produits finis en provenance de pays pratiquant du dumping (Chine, Vietnam, …..)
8) démarrage des négociations avec Bruxelles sur son projet d’ALECA
9) libéralisation promise de l’activité de concessionnaire “automobiles”
10) diverses mesures destructrices de l’économie (AMC, PPP, Sukuk, …).
Dommage qu’il refuse d’aligner des recommandations efficaces et d’esquisser des pistes salutaires de sortie de crise. Je regrette le fait qu’il préfère entretenir le suspense, dans l’espoir d’un coup de pouce transatlantique efficace pour l’intégration de la Kasbah.
En ces moments particulièrement critiques pour la Tunisie (marasme économique, déchirure sociale, dilatation du terrorisme), sa succession à Habib Essid s’avère vraisemblable, d’autant plus qu’il a été conseillé de livrer des prestations para-économiques au grand public à travers la TV Nationale (vendredi 27) en vue de lui dérouler sa stratégie de “lutte anti-terrorisme” et lui faire part de son plan d’action pour la conduite d’un combat efficace”.