L’Etat tunisien a fait appel à la justice internationale dans l’affaire des deux journalistes tunisiens, Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari, enlevés en Libye depuis plus d’un an, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Taieb Baccouche.
Il a affirmé que la Tunisie détient des informations sur le lieu et la date de leur deuxième enlèvement.
Interrogé par l’agence TAP, dimanche, en marge de la plénière consacrée l’examen du budget du ministère des Affaires étrangères à l’hémicycle du Bardo, Taieb Baccouche a déclaré que l’Etat tunisien a saisi la justice internationale, en l’absence d’un gouvernement unifié en Libye.
« Nous sommes parvenus à connaître une partie de la vérité, a-t-il indiqué, précisant que les efforts sont maintenant focalisés sur l’identification des auteurs du deuxième enlèvement ». Les auteurs du premier enlèvement étant connus par les autorités tunisiennes, a-t-il dit sans fournir plus de détails.
Le ministre des Affaires étrangères a, toutefois, indiqué qu’aucune certitude n’a pu être établie à ce sujet mais toutes les informations convergent vers le fait que Chourabi et Ktari seraient toujours en vie.