Le PSG a remporté le titre honorifique de champion d’automne, à quatre journées de la fin des matches aller, après avoir écrasé 4-1 la lanterne rouge Troyes, alors que Frédéric Antonetti a raté ses débuts à la tête de Lille, désormais relégable.
Avec 15 points d’avance sur Angers (2e), le PSG ne peut plus être rejoint en tête du classement d’ici la mi-saison.
Signe du caractère singulier de la supériorité parisienne, il faut remonter à 2006-2007 et Lyon pour retrouver un champion d’automne aussi précoce.
Un 4e sacre national d’affilée tend déjà les bras aux Parisiens, sans adversaire à leur mesure en Ligue 1.
Mais c’est surtout sur la scène européenne et en Ligue des champions, le Graal de ses propriétaires qataris, que le club sera encore jugé après trois échecs consécutifs en quarts de finale. En attendant, Zlatan Ibrahimovic enchaîne les records.
Déjà meilleur buteur de l’histoire du PSG, toutes compétitions confondues, le géant suédois en a profité pour devenir l’artificier N.1 de Paris en championnat, à égalité avec Mustapha Dahleb (85 buts).
Un autre record a été battu à Toulouse, où Alban Lafont est devenu le plus jeune gardien titulaire de l’histoire de la L1, à 16 ans et dix mois.
Et pour couronner sa soirée, il est reparti avec un succès et une cage inviolée face à Nice (2-0), rapidement réduit à dix et qui manque une belle occasion de se hisser sur le podium. Le TFC reste toutefois en très mauvaise posture à l’avant-dernière position.
A Lille, il n’y a pas eu d’effet Antonetti, bien au contraire. Le successeur d’Hervé Renard a étrenné ses nouvelles fonctions d’entraîneur par une défaite à Angers (2-0) et voilà le Losc enfoncé dans la zone de relégation (18e).
Pour ne rien arranger, Lille a terminé le match à dix après l’exclusion de Renato Civelli.
Reims, tenu en échec par Rennes (2-2), ne relève pas la tête (15e), alors que le Gazelec Ajaccio, qui a partagé les points avec Lorient (1-1) malgré la 11e réalisation du meilleur buteur de L1 Benjamin Moukandjo, est devenu imbattable depuis un mois et résiste toujours (16e). Enfin, il n’y a pas eu de vainqueur entre Nantes et Bastia (0-0).