Une nouvelle stratégie sécuritaire a été mise en place par le ministère de l’Intérieur au lendemain de l’attentat terroriste perpétré, mardi à Tunis, contre un bus de la sécurité présidentielle.
C’est ce qu’a déclaré, vendredi, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, chargé des Affaires sécuritaires, Rafik Chelli, lors d’une conférence internationale organisée, vendredi à Tunis, par l’Observatoire tunisien de la sécurité globale.
Cette stratégie repose, essentiellement, sur le renforcement des plans sécuritaires réunissant les forces armées et de sécurité intérieure.
Ces plans sécuritaires, a-t-il précisé, visent en particulier à assurer le contrôle continu et la sécurité des entrées et sorties des villes, des missions diplomatiques, des aéroports, des ports, des postes-frontières et des centres commerciaux ainsi que la frontière maritime tuniso-libyenne.
Le secrétaire d’Etat a estimé que la lutte contre le terrorisme exige l’élaboration d’une stratégie globale avec la participation des institutions sécuritaire, militaire, éducative, sociale et de la société civile ainsi que la diffusion, auprès des jeunes, d’un discours de sensibilisation contre les dangers de la pensée et des pratiques du groupe “Daech”.
Rafik Chelli a, dans ce contexte, ajouté qu’il a été constaté, récemment, lors des opérations de démantèlement des cellules terroristes que plusieurs jeunes tunisiens sont « fortement influencés » par ce groupe.
Un attentat-suicide contre un bus de la sécurité présidentielle est survenu, mardi dernier, à l’Avenue Mohamed à Tunis, faisant 12 morts et 20 blessés. Le kamikaze est un tunisien de 27 ans.