Le projet du statut spécifique de l’artiste en Tunisie en vue de lui garantir une vie digne, a été le thème d’une table ronde organisée vendredi à Tunis dans le cadre de la 26ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC).
Les participants ont appelé à unifier les efforts de toutes les parties concernées de différentes disciplines afin de créer une “force de pression” capable de transmettre leurs propositions concernant la création d’une mutuelle des artistes.
Dans ce contexte, l’homme de cinéma Mounir Baazizi qui a présidé la séance a fait savoir que le mouvement “Les indignés de la culture” qui réunit plusieurs associations et syndicats a présenté au ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine le projet de cette mutuelle mais en “dépit des promesses”, cette structure n’a pas encore vu le jour.
Ce projet “bloqué”, a-t-il indiqué qui demeure un rêve de tous les hommes de cinéma, de l’art et de la culture en général est dans l’attente d’une réponse du ministère des finances dès lors qu’il nécessite un budget s’étalant sur cinq ans, selon ses dires.
Dans ce contexte, il a appelé tous les travailleurs dans le secteur culturel et artistique à adhérer au mouvement “Les indignés de la culture” et aux syndicats sectoriels afin d’accélérer la mise en place du statut de l’artiste, seul garant de leurs droits moraux et matériels.
Il est à noter que le mouvement “Les indignés de la culture” regroupe l’association des cinéastes tunisiens indépendants, l’association des réalisateurs de films tunisiens, l’association tunisienne des ingénieurs de son, le syndicat des techniciens de cinéma et de l’audio- viseul, le syndicat des métiers des arts plastiques, le syndicat tunisien des professions de la musique, le syndicat des professions des arts dramatiques, l’union des comédiens professionnels et le syndicat national indépendant des professionnels des arts dramatiques.