Un rapport sur la politique de l’Etat dans le domaine du développement de la petite enfance montre que les services destinés à cette catégorie représentent le point faible du secteur de la petite enfance en Tunisie.
Lors d’un atelier de présentation du rapport et des recommandations relatives au développement de la petite enfance “SABER”, la directrice générale de l’enfance au ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, Faouzia Chaabane, a souligné, jeudi, que ces services sont fournis d’une manière unilatérale, sans impliquer les ministères concernés ni la société civile.
“La situation de l’enfance en Tunisie semble bonne, en apparence, mais elle connaît, en réalité, plusieurs lacunes”, a-t-elle dit, précisant que ces lacunes consistent, essentiellement, en la faiblesse des mécanismes et des textes de loi, outre les disparités régionales au niveau des programmes du secteur de la petite enfance.
De son côté, la directrice-adjointe des établissements préscolaires à la direction générale de l’enfance, Asma Matoussi, a fait savoir que ce projet d’évaluation, dont la réalisation a démarré en décembre 2014 et se poursuit jusqu’en décembre 2015, permettra à la Tunisie de réviser ses politiques et programmes dans le domaine du développement de la petite enfance et de fixer les priorités dans ce domaine.
Cette étude évaluative consiste en la collecte et l’analyse des données relatives à la nutrition, la santé, l’éducation et la protection sociale des enfants en âge préscolaire.
Cet atelier a pour objectif d’identifier les axes stratégiques pour l’élaboration d’une politique intégrée de la protection et du développement de la petite enfance en Tunisie pour les dix années à venir.
Ont pris part à ce projet, les ministères de la justice, l’intérieur, les affaires sociales, l’éducation, le développement, l’investissement, les finances, la formation professionnelle et la santé, ainsi que l’UNICEF.