Christian Gourcuff a été officiellement maintenu à la tête de la sélection nationale algérienne et ce jusqu’à l’expiration de son contrat, en 2018. Et pourtant, il y a quelques semaines encore son départ était sur toutes les lèvres.
Tout avait commencé lors des deux matchs amicaux du mois d’octobre disputés respectivement face à la Guinée et le Sénégal, lorsque le sélectionneur des Fennecs avait été sévèrement critiqué par la presse locale mais surtout sifflé par plus de 50.000 spectateur au stade olympique d’Alger. Cela n’avait pas été de son goût et il avait évoqué un éventuel départ au mois de Novembre.
Après la brillante qualification des Fennecs pour la phase de poules des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, contre la Tanzanie (7-0), Christian Gourcuff avait laissé croire qu’il pouvait partir, en déclarant à la conférence de presse : « J’ai 35 ans d’entraînement, je sais ce que c’est que sont les périodes difficiles, j’ai mal vécu ces deux derniers mois. Je ne suis pas là pour rendre des comptes, mais je n’oublie rien. Si j’avais décidé de démissionné après le match aller, je l’aurais fait, je ne serais pas ici ce soir. Si vous vous rappelez de la conférence de presse après le match du Sénégal, j’avais dit qu’il est possible je ne sois plus là dans un mois, c’est tout ce que j’ai dit. Je ne peux pas dire ce soir si je vais rester ou non, car pour prendre une telle décision, il faudra d’abord que je rencontre le président de la fédération et évoquer le sujet avec lui, mais maintenant, ce sont des jours de repos qu’il me faut, j’en ai besoin ».
Finalement, cette réunion a été positive pour lui et pour la FAF. Les deux parties poursuivront la collaboration. La composant du staff technique qui devait changer elle aussi, a été maintenue. Christian Gourcuff jouit désormais d’un soutien total de la part Mohamed Raouraoua qui vise très loin. Avec les gros moyens humains, financiers et matériels, Raouraoua veut ce trophée de la CAN qui lui manque, après avoir réussi à qualifier les Fennecs à deux reprises en coupe du monde (2010 et 2014).
Source: Cafonline