Réuni, lundi, sous la présidence du chef du gouvernement Habib Essid, un Conseil ministériel restreint (CMR) a planché sur la réforme du système national de la formation professionnelle.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le Conseil s’est penché sur l’examen des quatre volets du projet de réforme.
Il s’agit de l’élaboration d’une stratégie globale et unifiée du système national de développement des ressources humaines et les voies appropriées en vue de garantir une meilleure qualité du système de la formation professionnelle de manière à ce qu’elle soit en phase avec les impératifs de l’économie et du marché de l’emploi.
Lors de cette réunion, il a été question d’examiner les moyens d’instaurer une gouvernance efficace du système de la formation professionnelle en symbiose avec les exigences du Contrat social, de l’économie nationale et de la décentralisation.
En outre, le CMR a passé en revue nombre de mesures proposées afin de promouvoir le secteur, dont notamment, l’élaboration de politiques à même d’adapter le système de développement des ressources humaines au standards internationaux.
Le Conseil a également examiné les moyens d’appuyer les actions menées par l’Agence nationale de formation professionnelle. Il a été suggéré dans ce sens, la création d’unités régionales capables d’assurer l’information et l’orientation professionnelle dans le cadre d’un programme couvrant les différents gouvernorats du pays à l’horizon 2018.
Dans ce contexte, le Conseil a examiné la création d’un centre national préparatoire pour la formation professionnelle doté de l’autonomie administrative et financière et placé sous la tutelle du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi.
ce centre assurera l’encadrement de ceux qui ont abandonné les bancs de l’école à un âge précoce et de les intégrer dans un parcours spécifique à la formation professionnelle préparatoire et sera dirigé par un « Conseil d’institution » associant les ministères de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, de la Femme, de l’Enfance et des Affaires sociales, en plus des partenaires sociaux.