Le directeur du cabinet présidentiel, Ridha Belhaj, a déclaré que la protection de l’ancien président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a été confiée au ministère de l’Intérieur conformément à la loi sur les avantages accordés aux présidents sortants.
Il a indiqué, au cours d’une séance d’audition devant la Commission des Droits, des Libertés et des Relations extérieures, que la Présidence de la République a jugé plus judicieux de confier la protection des présidents de la République sortants aux unités spécialisées du ministère de l’Intérieur, au regard du coût élevé de cette mission pour le budget de la Présidence de la République.
Le député et secrétaire général du Congrès pour la République, Imed Daimi, a indiqué, lundi, lors d’une conférence de presse, que la loi relative aux privilèges accordés aux présidents de la République sortants, adoptée en 2015 par le parlement a été élaborée de manière à priver Marzouki de protection et autres avantages et privilèges accordés par l’ancienne loi.
Il a ajouté que le CpR a adressé une correspondance à la Présidence de la République, au directeur du cabinet présidentiel et au ministère de l’Intérieur leur réclamant de renforcer la protection de Moncef Marzouki, « une demande restée sans réponse ».
Le dirigeant du CpR, Adnane Mansar, a indiqué, pour sa part, que le chef du district de la Garde nationale de Sousse a informé l’ancien président de la République Moncef Marzouki qu’il serait la cible d’une menace de mort en Tunisie ou à l’étranger.