Epicentre du monde du septième art, Tunis s’est parée de toute sa beauté, sous l’effet scintillant des lumières et un “red carpet” déroulé ce soir pour les hôtes de la fête annuelle du cinéma placée sous le signe “Tout un monde de cinéma”.
La 26ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage s’est ouverte samedi soir au théâtre municipal de Tunis.
Le coup d’envoi officiel de cette édition rehaussée de la présence du Chef du Gouvernement Habib Essid et de plusieurs personnalités politiques et des membres du corps diplomatique accrédités en Tunisie a été donné par la ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine Latifa Lakhdhar qui a relevé que la tenue des noces du cinéma et de la création est la meilleure réponse aujourd’hui au fléau du terrorisme qui touche non seulement la Tunisie mais qui frappe l’Humanité toute entière.
Dans un geste symbolique, la cérémonie d’ouverture des JCC a été déclarée ouverte également par la marraine de la 26ème édition la chanteuse et actrice espagnole Victoria Abril, qui s’est dite honorée d’être présente à ce doyen des festivals arabes et africains tenant à signaler que le cinéma demeure désormais une thérapie qui nous aide à vivre en cette conjoncture difficile.
Un grand nombre d’invités et de vedettes ont été présents pour ne citer que le marocain Nabil Ayouch, l’acteur égyptien Khaled Abou Nagua, l’artiste libanaise Maya Dhiab, le cinéaste égyptien Daoud Abdessaied ainsi que les tunisiens Ali Bennour, Lotfi Bouchnaq, Ferid Boughdir, Dorra Bouchoucha, Mohamed Ali Ben Jemaa, Fériel Youssef, Amel Alouane…
Attisant les regards d’une foule de passants curieux qui se sont massés sur tous les abords de l’avenue Habib Bourguiba, placée sous haute surveillance sécuritaire, pour admirer les stars tunisiens, arabes, africains et étrangers, l’édition 2015 s’est ouverte par des aires symphoniques à savoir “Le lac des Cygnes” du compositeur russe Tchaikovski et de musique de deux films célèbres “Zorba le grec” du réalisateur grec Michael Cacoyannis et “Halfaouine” de Férid Boughdir. Les morceaux ont été interprétés par l’Orchestre symphonique tunisien sous la houlette de Hafedh Makni.