Les dirigeants de Nidaa Tounès, clan Mohsen Marzouk, SG du mouvement, ont affirmé lors de leur réunion, samedi, que les bureaux politique et exécutif sont les cadres légitimes de la direction du parti.
Les défenseurs du Comité constitutif (en allusion au clan Hafedh Caid Essebsi) cherchent à renverser les cadres légitimes du parti et monopoliser le pouvoir de décision, ont-ils estimé.
Les participants ont insisté sur l’attachement à leur parti et à ses choix, affirmant le refus des ordres imposés et de l’héritage des postes politiques.
Dans une déclaration de presse, en marge de la réunion, Mohsen Marzouk a expliqué que la rencontre a pour objectif d’écouter la base et les cadres du mouvement au sujet des difficultés que traverse Nidaa Tounès.
Ceux qui pensent que le Comité constitutif est la structure la plus habilitée à diriger le parti et à préparer son congrès ne cherchent qu’à renverser les cadres légitimes du parti », a-t-il noté.
Et d’ajouter « nous appelons à ce que le bureau politique se penche sur la préparation du congrès », mettant l’accent sur le droit de la base et des cadres du parti de définir l’avenir de Nidaa et d’élire ses dirigeants.
De son coté Fawzi Elloumi considère que le bureau exécutif du parti est la structure qui représente Nidaa Tounès, critiquant ceux qui soutiennent « l’autre clan » et qui appellent à la tenue du congrès du parti fin décembre.
Pour Lazhar Akermi, « l’autre partie veut hypothéquer le parti aux propriétaires des Sukuks islamiques ». « Nous sommes les gardiens du temple, nous empêcherons son affaiblissement et le changement de son processus », a-t-il lancé.