L’application qui a permis de signaler à ses amis que l’on est en sécurité en France, après l’attentat meurtrier du vendredi 13 novembre 2015, qui a fait au moins 129 morts et 350 blessés, a déclenché une vague d’amertume voir d’indignation au Proche-Orient.
Comme ce fut le cas au Liban, des internautes ont déploré le fait que l’attentat commis à Bourj El-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a fait 43 morts jeudi 12 novembre, n’ait pas déclenché la même réprobation internationale que les attaques commises vingt-quatre heures plus tard à Paris.
« A nous, on ne crée pas de bouton d’absence de danger sur Facebook », s’indigne un blogueur libanais en référence à la fonction activée par le réseau social.
« On ne reçoit pas de déclarations de la part des hommes et des femmes les plus puissantes au monde », ajoute-t-il en allusion aux messages de solidarité envoyés par le président américain Barack Obama et de nombreux autres chefs d’Etat.
Source : Le Monde