La coalition civile pour la défense de la liberté d’expression a fustigé, lundi, la révocation par la présidence du gouvernement du P-DG de l’Etablissement de la Télévision tunisienne (ETT).
La coalition a estimé qu’il s’agit “de dépassements qui rappellent les pratiques de l’ancien régime de dictature”, souligne le communiqué.
La révocation de Beltifa témoigne «d’une ingérence hégémonique du gouvernement dans les médias publics”, affirmant que la procédure n’a pas respecté le rôle central de la HAICA ni le processus de réforme du secteur de l’information entamé par les structures professionnelles”.
La coalition a demandé aux députés «d’assumer leurs responsabilités historiques pour préserver la liberté d’opinion et d’expression et empêcher la mainmise de l’exécutif sur les médias publics».
“Les députés sont appelés à proposer une vision de l’Etat à l’égard des médias publics et à en préciser les priorités en coordination avec les structures professionnelles et la société civile”.
La coalition se compose de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, l’association Vigilance pour la démocratie, le Syndicat national des journalistes tunisiens, le syndicat général de l’information et le centre de Tunis pour la liberté de la presse.