Les habitants du quartier « Sidi Haraket » dans la localité de Hamma-Djerid du gouvernorat de Tozeur se sont dits fort mécontents de la suspension du projet de réhabilitation du quartier, accusant la municipalité en place et l’Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (ARRU) de dépenser les fonds alloués à ce projet dans d’autres quartiers limitrophes.
Selon le président de l’Association « Développement et initiative », Mohamed Hajji, les services techniques de l’ARRU ont justifié la suspension de la réalisation de ce projet dans le quartier « Sidi Haraket » par son positionnement géographique.
Pour eux, le quartier se situe dans une basse plaine, ce qui rend difficile son raccordement au réseau d’assainissement, a-t-il ajouté, estimant que ces arguments sont ridicules et absurdes.
Ce projet, a-t-il souligné, prévoit l’amélioration de l’infrastructure du quartier, son raccordement au réseau d’assainissement, le bitumage des routes, la construction des trottoirs ainsi que des travaux de désinsectisation.
Le directeur du bureau de ARRU à Tozeur, Moncef Touati a démenti le déboursement des fonds alloués à ce projet dans d’autres quartiers limitrophes, soulignant que ces fonds ont été dédiés à la réhabilitation d’autres zones du quartier.
Dans le même contexte, Touati a expliqué que les problèmes de réalisation de ce projet ne concernent que six maisons qui se trouvaient dans une basse plaine, faisant remarquer que les contraintes techniques inhérentes au raccordement de ces maisons au réseau d’assainissement sont à l’origine du retard pris dans le bitumage des routes et la construction des trottoirs.
Le règlement de cette situation, a-t-il précisé, exige l’installation d’une station de pompage et l’ouverture d’une voie pour mettre en place les canaux d’assainissement, ajoutant que la réalisation de tels travaux nécessite plus de temps et la mobilisation de fonds supplémentaires.