Les assistants universitaires contractuels ont observé, vendredi, un mouvement de protestation à la place de la Kasbah à Tunis pour revendiquer leur droit au recrutement.
Selon Ali Ghorbal, coordinateur national des assistants contractuels de l’enseignement supérieur, l’organisation d’une série de mouvements de protestation a pour objectif de dénoncer “l’injustice qui leur a été infligée depuis le début de l’année universitaire 2015/2016 suite à la décision du ministère de ne pas renouveler les contrats d’environ 2000 enseignant”.
Il a fait savoir que la plupart des assistants contractuels sont titulaires d’un doctorat et disposent d’une expérience professionnelle et pédagogique de 5 à 9 ans, ce qui les habilite, selon l’orateur, à intégrer le corps des enseignants du supérieur à travers le recrutement direct.
Ghorbal a critiqué l’indifférence de la présidence du gouvernement face aux revendications des assistants contractuels, allant jusqu’à l’accuser de complicité avec le ministère de l’enseignement supérieur.
Il a indiqué que les assistants contractuels sont confrontés à des conditions socioprofessionnelles difficiles puisqu’ils ont travaillé pendant deux ans sans bénéficier de la couverture sociale et n’ont perçu leurs salaires qu’au mois de juin 2015.
Il a appelé les médias à accorder davantage d’intérêt au dossier des assistants contractuels en vue de sensibiliser les autorités concernées à leur situation. A rappeler que la moyenne d’âge de la majorité des assistants universitaires contractuels est comprise entre 36 et 41 ans.