Les plus concernés sont les médecins, les ingénieurs et des titulaires d’un master. Par exemple, en Algérie, 1 partant sur 4 est diplômé de médecine.
Le chômage, notamment des universitaires, est très élevé dans les trois pays du Maghreb. L’OIT estime à 30% leur nombre pour la Tunisie.
Le Maroc, dans un premier temps, a tenté de bloquer les départs, souligne l’OIT, avant de «choisir de donner plus de possibilités aux ressortissants installés à l’étranger pour collaborer à l’économie depuis l’Europe et de faciliter leur retour au pays».
Pour la Mauritanie, l’OIT «pointe le manque de prise en compte des diplômés par les stratégies économiques et les politiques publiques développées depuis des années, mais aussi les salaires des fonctionnaires qui sont parmi les moins élevés de la sous-région».
Source : RFI, d’après un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT)