“La Madone de Tunis” à la 1ère Biennale des photographes du Monde arabe contemporain à Paris

La Tunisie sera présente à la Première Biennale des photographes du Monde arabe contemporain, prévue du 11 novembre 2015 au 17 janvier 2016, à Paris, à travers les œuvres du photographe Amine Landoulsi qui exposera notamment “La Madone de Tunis”, portrait d’une jeune fille durant une manifestation sur l’avenue Bourguiba, le 10 avril 2012.

Selon le communiqué de presse de la Biennale parvenu à la TAP, Landoulsi sera présent parmi les cinquante artistes et photographes, opérant depuis le début des années 2000 dans et sur le Monde arabe, qui figurent au programme de la première édition de la Biennale des photographes du Monde arabe contemporain, placée sous le commissariat général de Gabriel Bauret.

Organisée sur une initiative de l’Institut du monde arabe (IMA) et la Maison européenne de la photographie (MEP), l’exposition sera inaugurée le mardi 10 novembre de 9h à 14h, et sera répartie sur différentes galeries partenaires de l’évènement, situées sur la Seine à la Capitale française. “J’ai toujours considéré que la photographie était un art à part entière: elle place la qualité du regard au cœur de la vision….

Cet Art particulier nous propose de voir autrement les réalités changeantes du monde”, écrit Jack Lang, président de l’IMA et initiateur de l’évènement, dans la préface du catalogue de la Biennale.

A l’affiche de la Biennale, deux autres artistes, à cheval entre Tunis et Paris, à savoir Arthur Souhed Nemlaghi, artiste, architecte et designer qui a choisi d’opérer sur le thème du portrait et de l’autoportrait, et Samuel Gratacap qui exposera les naufragé(e)s 2014, des photographies réalisées dans un camp d’enferment pour migrants à Zaouia une ville à 80 km à l’ouest de Tripoli (Libye).

“Paysage”, “Printemps”, “Mondes extérieurs”, “Cultures et identités” sont les principaux axes de création autour desquels tournent les œuvres exposées.

L’Histoire contemporaine est reproduite par des artistes et photographes vivant dans le Monde arabe, ainsi que des photographes nés et installées en Europe et en Amérique du Nord, tels que Diana Matar, Khalil Nemmaoui, Zineb Andress Arraki, Joe kesrouani, Stephane Couturier, Mehdi Meddaci, Mustapha Azeroual et Yazan Khalili.

“Pour la première édition de la Biennale des photographes arabes, il a semblé important de donner à voir des œuvres récentes, au cœur des questions qui animent le Monde arabe aujourd’hui.

Mais des ouvres qui, se revendiquent de la sphère artistique, interrogent l’évolution même et les possibilités du médium photographique”, écrit Géraldine Bloch, commissaire associée de la Biennale.