Le nombre des Tunisiens enlevés en Libye jusqu’à mercredi soir aurait atteint les 20 personnes et il s’élèverait désormais à 50 tunisiens originaires des différentes régions de la République.
Le défenseur des droits de l’Homme, Mustapha Abdelkebir, qui affirme cette information, explique que l’enlèvement des Tunisiens en Libye intervient en réaction à l’interpellation récemment par les autorités tunisiennes, du libyen Alaeddine Fraj venu en Tunisie pour y recevoir des soins médicaux.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Abdelkebir a indiqué qu’il est entré en contact avec le district de sécurité de la ville d’Al Azizia (sud de Tripoli) pour s’enquérir de la situation des Tunisiens enlevés et intensifier les contacts avec les services compétents jusqu’à ce que les parties officielles tunisiennes parviennent à une solution.
La solution est entre les mains des parties officielles tunisiennes d’autant que l’échange de détenus, exigé par des parties libyennes, est devenu une affaire récurrente, a-t-il dit.
Le Comité national libyen des droits de l’homme a indiqué dans une déclaration publiée aujourd’hui sur sa page officielle sur les réseaux sociaux qu’il suit de près la situation des Tunisiens enlevés lundi et mardi derniers par un groupe armé non identifié dans la ville de Hachène en Libye.
D’après le Comité, des contacts sont établis avec le district de sécurité de la ville d’Al Azizia pour connaître les raisons pour lesquelles des citoyens tunisiens sont retenus en Libye, ajoutant qu’une enquête est ouverte en ce sens pour identifier le lieu de détention des Tunisiens.
Rappelons que des Tunisiens ont été pris en otage en Libye au mois d’octobre dernier par un groupe armé qui exigeait la libération du maire de Sabratha interpellé en Tunisie à son arrivée à l’aéroport Tunis-Carthage qui a été libéré par la suite.