Le président par intérim de la FIFA et président de la CAF a accordé une interview à Cameroon Tribune, quotidien camerounais, à la suite de la cérémonie d’hommage à lui consacrée à Yaoundé (Cameroun) le lundi 2 novembre. Il n’a éludé aucune question et s’est prononcé sur sa mission à la FIFA, le leadership à la CAF durant son intérim à la FIFA, le positionnement de l’Afrique par rapport aux élections du 26 février 2016 à la présidence de la FIFA.
Quels sont vos sentiments après cette cérémonie d’hommage rendue par la communauté sportive et les autorités camerounaises?
Je suis très fier. On m’avait dit que j’étais attendu mais je ne pouvais pas imaginer l’ampleur de cet accueil. Il me revient de remercier le gouvernement camerounais qui a bien voulu organiser cette cérémonie en mon honneur. Je ne peux pas oublier ce qui s’est passé à l’aéroport de Nsimalen à mon arrivée, samedi. Tous mes compatriotes sont derrière moi et ça me donne encore plus d’énergie pour affronter cette mission qui m’a été confiée par la FIFA.
Vous avez dit, pendant votre discours, que les mots ne peuvent pas traduire ce que l’on ressent dans le cœur…
C’est à vous d’interpréter cette phrase car on peut avoir dix interprétations différentes. Mais je suis content de savoir que toute la nation est derrière moi. A commencer par le premier des Camerounais. C’est l’occasion de remercier le chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya, parce que c’est lui qui a autorisé cette mobilisation des membres du gouvernement et du mouvement sportif camerounais. Et il faut reconnaître que c’est le président qui a donné cette opportunité au ministre des Sports pour que cette cérémonie ait lieu.
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