La 2ème édition du Festival équestre à Douz a été ouverte, samedi matin, avec des spectacles où résonnaient les chants populaires, tambours et danse folkloriques en présence des cavaliers participants qui ont effectué une tournée dans les principales artères de la ville.
Etalé sur deux jours, les 30 et 30 octobre, ce festival tend à revaloriser l’héritage populaire à Nefzaoua et à inciter les jeunes à l’élevage du cheval et à pratiquer l’équitation traditionnelle et moderne, a indiqué le directeur de cette édition, Kamel Ben Arfa, au correspondant de l’agence TAP dans la région.
Au programme de cette manifestation figurent des spectacles et concours sur la place Hnich qui accueille annuellement les spectacles du festival international du Sahara de Douz.
A l’issue du concours destiné à choisir le meilleur cheval dans les catégories male, femelle et jument, un marathon sur une arène circulaire, axé sur l’endurance et le défi, se tiendra le lendemain sur une distance de 40 kilomètres en partance de la Place Hnich, ainsi qu’un spectacle pour les chevaux de race pur-sang arabe et berbère.
Un autre concours dénommé “mechhaf” est réservé à un ou deux chevaux qui disputeront une course libre au terme de laquelle sera évalué la prestation du cavalier et de son cheval.
Un concours nommé “alakad” est destiné aux associations équestres locales au cours duquel un tableau sera interprété par cinq cavaliers au moins qui, tout en étant alignés, effectuent un tour complet.
Un jury spécial sélectionnera le plus beau cheval, selon des critères liés au mouvement correct et précis, à l’élégance de l’habit du cavalier ainsi qu’à la selle du cheval et sa décoration.
Un tableau appelé “alghoura” simule une attaque sur une tribu au cours de laquelle les cavaliers procèdent à la défense de leur tribu pour ensuite interpréter des tableaux glorifiant les joies de la victoire avec des danses sur cheval interprétées par les jeunes de la tribu.
Le directeur du festival lance un appel afin d’accorder un intérêt accru à ces manifestations qui, outre leur dimension culturelle et patrimoniale, ont une vocation touristique et de divertissement à même de soutenir le secteur de l’élevage équestre dans la région.
Il a regretté, à cet égard, le soutien financier limité attribué à la direction du festival équestre à Douz, une manifestation qui “pourrait être améliorée et enrichie”, a-t-il souhaité.