Leila Abid, substitut du président du Tribunal de première instance de Tunis, a estimé que les propos du ministre des Domaines de l’Etat (il avait déclaré que la commission de gestion des avoirs et des fonds objet de confiscation est «infiltrée»), étant lui-même membre de cette commission présidée par le ministre des Finances, constituent « une transgression du devoir de réserve » et une manière de « se désolidariser du gouvernement ». Elle a, dans ce contexte, souligné que « le tribunal est en train de rassembler des preuves contre ceux qui infiltrent le dossier des biens confisqués ».
« Je m’attendais à une réponse officielle du gouvernement à propos de ces graves déclarations », a-t-elle dit.