Un accord a été signé lundi à Alger en vertu duquel les Tunisiens ont désormais le droit de travailler en Algérie en présentant juste leur contrat de travail signé avec l’employeur.
Cet accord qui entrera en vigueur avant fin 2015, a été conclu lors de la rencontre qui a eu lieu dans la capitale algérienne entre le chef du gouvernement Habib Essid et son homologue algérien Abdelmalek Sellal.
Les deux parties ont, en outre, examiné les moyens d’activer la convention d’établissement entre la Tunisie et l’Algérie signée en 1963, a déclaré à la correspondante de la TAP Touhemi Abdouli, secrétaire d’Etat chargé des Affaires arabes et africaines.
Abdouli qui préside la commission de suivi tuniso- algérienne, a ajouté que les deux parties ont convenu de mettre à jour, par étape, les clauses de la convention d’établissement, et ce, à partir de 2016, lors des travaux des commissions mixtes.
La convention d’établissement comporte 5 volets sur les libertés en termes d’accès au marché du travail, de propriété, de déplacement, de séjour et de transferts financiers.
Depuis juin 2012, la Tunisie a décidé, unilatéralement, et sur décision du président de la République, d’accorder aux Algériens ces cinq droits.