Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités tunisiennes à ouvrir une enquête sur « la mort suspecte de deux détenus » sous la torture.
Dans une déclaration, l’organisation note que les familles des victimes ont présenté des photos montrant des traces de torture sur les visages et les corps des défunts. Selon la même source, les familles avaient affirmé n’avoir été informées du décès que tardivement.
Lors de son arrestation par les agents de la brigade anti-stupéfiants, Kaïs Ben Rhouma a été roué de coups, lit-on dans le texte de la déclaration, qui ajoute que ce n’est que le lendemain de l’incident que sa famille a pu savoir que sa dépouille se trouvait à l’hôpital Charles Nicolle.
Quant à Sofien Dridi dont le corps a été trouvé, le 18 septembre dernier, par sa famille, dans le même hôpital, il a été arrêté, pendant 7 jours, par les agents de la direction des passeports à l’aéroport de Tunis-Carthage.