Une régression des incendies de 56%, à seulement 260 cas, touchant 750 hectares, a été enregistrée du 1er Janvier au 19 octobre 2015, a indiqué Youssef Saâdani, directeur des forêts au ministère de l’agriculture et des ressources hydrauliques, à l’Agence TAP.
Il a fait savoir que les superfices endommagées ont baissé de 7 fois par rapport à 2014 (5774 hectares), précisant que le déclenchement des incendies prend de l’ampleur entre les mois de mai et d’octobre de chaque année.
Le coût de chaque hectare ainsi perdu, s’élève à 9 mille dinars alors que le couvert végétal et forestier met au moins 30 années pour se régénérer.
Le responsable a expliqué la baisse du nombre des incendies par l’intensification de la coopération avec la protection civile et l’armée nationale, le renforcement des moyens d’intervention à travers l’acquisition de 35 nouveaux camions, la meilleure réactivité des citoyens et l’assignation de 70% des agents des forêts au travail de terrain.
S’agissant des incendies volontaires, Saâdani a fait savoir que deux incendies d’origine douteuse ont été enregistrés dans la région de Sidi Badr à Tabarka (gouvernorat de Jendouba) et dans la forêt de Chater à Bizerte.
La multiplication des incendies volontaires après la révolution est due principalement à une volonté de s’approprier des terrains pour y faire des constructions, a expliqué le responsable.