La Tunisie serait un bon pays sur lequel miser pour investir en Afrique, avec un score de 5,28, se hissant de ce fait à la cinquième position africaine, selon un rapport sur le classement des pays les plus attractifs pour les investissement, publié par la Rand Merchant Bank (RMB), une banque sud-africaine.
L’Afrique du Sud trône toujours à la tête du classement avec un score de 5,72 suivie du Nigeria (5,62) et du Ghana (5,45), a indiqué le rapport qui a combiné dans son classement différentes données, tels que la taille du marché, la croissance économique et l’indice d’exploitation de l’environnement.
Au Moyen-Orient, l’Egypte a été déclassée de la troisième à la sixième place depuis 2013, avec un score de 5,25 alors que le Maroc qui a gagné un score de 5,45 s’est hissé à la quatrième place. Après trois ans en dehors du top 10, l’Algérie y refait son entrée en se plaçant à la huitième place avec un score de 5,07. La plus grosse variation s’observe pour la Libye, qui a chuté du 7ème rang au 19ème.
En ce qui concerne les investissement étrangers en Tunisie, le rapport indique qu’entre 2007 et 2013, deux tiers des investissements directs étrangers (IDE) provenaient de l’Union européenne, suivie du Moyen-Orient avec 14% des IDE.
Ces derniers se concentrent dans quatre secteurs. Plus de la moitié des IDE en Tunisie concerne l’énergie. Les investissement dans le secteur de l’énergie sont dus au hasard de la géologie et non de l’attractivité de la Tunisie, selon le rapport.
Dans le secteur touristique, les IDE ont atteint seulement 1% en 2013 et ceux dans les services restent à un niveau bas ou alors conjoncturel (10%). Enfin, le secteur industriel représentait 28% des IDE en 2013.
Au cours des trois dernières années, les IDE ont augmenté de 19,7%, en Tunisie par rapport à 2014, 17,2% en comparaison de 2013 et 16,8%, de 2012, selon les dernières statistiques publiées par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).
En 2015, de janvier à août, les investissements étrangers enregistrés sont répartis à raison de 1,3 milliard de dinars en investissements directs étrangers (IDE) et 342,7 MDT en investissements en portefeuille.