Plusieurs composantes de la société civile se disent préoccupées du report, à plusieurs reprises, de l’organisation du Congrès national de lutte contre le terrorisme.
Dans une déclaration publiée, samedi, les associations signataires se déclarent soucieuses de contribuer à la recherche de solutions qui répondent à l’impératif sécuritaire, soulignant leur disposition à participer activement à la préparation de cet espace de dialogue et à apporter leur contribution à la mise en place d’une stratégie globale de lutte contre le terrorisme.
« Le caractère sensible et complexe du sujet impose aux autorités de faire preuve de transparence et d’ouverture aux composantes de la société civile », soulignent-elles.
Trois mois après l’adoption de la loi antiterroriste, adoptée dans la précipitation et sans la consultation préalable de la société civile, il est grand temps de comprendre et de s’attaquer aux causes profondes de ce fléau en plaçant au centre de la stratégie le nécessaire équilibre entre approche sécuritaire et respect de l’Etat de droit, lit-on dans le texte de la déclaration.
Les associations signataires soutiennent qu’un tel congrès serait un cadre idéal pour arrêter une stratégie nationale concertée intégrant les autorités publiques et la société civile. Les signataires de cette déclaration sont :
– L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) – L’Avocats Sans Frontières (ASF) – Al Bawsala – La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) – Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES) – La Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH) – L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) – L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) – Le Réseau euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) – Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)