Les travaux de construction de l’autoroute Médenine-Ras Jedir (92 km) avancent à des rythmes discordants entre les cinq tronçons que compose ce projet.
Les travaux ont atteint 30% dans trois tronçons, alors qu’ils n’ont pas démarré dans le quatrième et ont réalisé un faible taux d’avancement dans le dernier.
Ce retard est imputé aux problèmes fonciers, à la lenteur des procédures administratives et au refus de ce projet par un certain nombre de riverains qui ne perçoivent pas son utilité. Ces derniers estiment, au contraire, qu’il paralysera l’activité économique à Ben Guerdane et empêchera le passage des dromadaires.
Lors d’une séance de travail tenue, vendredi, au siège du gouvernorat, l’accent a été mis sur la nécessité d’ouvrir des canaux de dialogue avec les citoyens dans la région pour les convaincre de l’efficacité de cette autoroute qui aura une dimension nationale et maghrébine et qui contribuera à impulser le développement régional, renforcer les domaines de coopération avec la Libye, créer des emplois, attirer l’investissement, et accélérer la création d’une zone industrielle et d’une zone logistique à Ben Guerdane.
La réunion a groupé le gouverneur de la région, le PDG de la Société tunisienne des autoroutes et des représentants de la direction régionale de l’équipement, des bureaux d’études et des entrepreneurs.