Tunisie : Réunion attendue de la commission administrative de l’enseignement de base

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Une commission administrative se réunira, prochainement, afin d’approfondir l’examen de certaines questions dans l’attente de la réponse du gouvernement concernant la revendication des instituteurs relative à l’augmentation des primes spécifiques, a fait savoir, jeudi, le secrétaire général adjoint du syndicat de l’enseignement de base, Mohamed Halim.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le responsable syndical a affirmé que le ministère n’a pas encore tranché au sujet de la revendication relative à l’augmentation des primes exceptionnelles, indiquant, que ce dossier a été soumis, à la présidence du gouvernement qui l’examinera, en concertation avec le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Hassine Abassi.

Il a, par ailleurs, ajouté que la séance tenue, hier mercredi, entre le syndicat de l’enseignement de base et le ministère de l’éducation a abordé certaines questions ayant, principalement, trait, au droit des instituteurs à la retraite anticipé (actualisation du décret 1178) et à l’ouverture de perspectives scientifiques devant les diplômés des instituts supérieurs.

Ces perspectives scientifiques, a-t-il mentionné, concernent l’homologation des instituteurs principaux et des diplômés des instituts supérieurs, en leur permettant de poursuivre leurs études durant deux semestres, afin d’obtenir une licence appliquée du système LMD.

Halim a, par ailleurs, mentionné que le syndicat avait appelé d’augmenter de 300, le nombre d’inscriptions à l’institut supérieur de l’éducation et de la formation continue pour porter à 2300 le total des inscriptions.

Il a, en outre, appelé à la nécessité de coordonner les efforts entre les ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur afin de faciliter davantage l’admission des candidats et de leur permettre de poursuivre leurs études, avant le début l’année universitaire 2016-2017.

Halim a, d’autre part, fait savoir que le syndicat a appelé à accorder, chaque année, 400 nouvelles bourses universitaires aux enfants des instituteurs et à faire bénéficier les suppléants d’une couverture sociale.