Le Bureau Exécutif (BE) et le conseil administratif de l’UTICA, réunis, jeudi, ont estimé que certaines dispositions du projet de loi de finances pour l’année 2016, pourraient avoir des effets négatifs, notamment, sur le secteur formel.
Ils ont évoqué, à titre d’exemple, le report à 2017, de la mise en oeuvre de l’exonération fiscale des personnes ayant un revenu annuel ne dépassant pas 5000 dinars et la non clarté de certains concepts concernant la fixation de la valeur de la taxe douanière.
“Ceci présente un risque pour certains secteurs”, ont prévenu les membres du BE et du Conseil administratif de l’UTICA, dans un communiqué, sans citer des secteurs précis.
Ils ont, toutefois, mentionné les “bonnes intentions” des dispositions du projet de loi des finances 2016, notamment, celles relatives à la volonté de réaliser l’équité fiscale et de lutter contre l’économie parallèle.
Sur un autre plan, les membres du BE et du Conseil Administratif de l’UTICA sont revenus sur le nouveau code de l’investissement, estimant que “les orientations générales de ce code sont en deçà des aspirations des investisseurs tunisiens et étrangers”.
Ils ont recommandé, à cet effet, plus de consltations et de concertations entre les professionnels pour améliorer la présente version de ce code.
Concernant le contexte actuel et la situation socio- économique en Tunisie, le bureau exécutif et le conseil administratif de l’UTICA sont d’accord que “le pays a besoin d’un climat social sain qui aide à booster l’investissement et l’emploi”.
A noter que le Conseil administratif de l’UTICA est composé des membres du bureau exécutif, des directeurs des unions régionales et des présidents des fédérations professionnelles.