“Chaque Etat et chaque peuple est libre de choisir sa propre façon pour contrer les défis qui se posent. La Tunisie a bel et bien choisi d’emprunter la voie du juste milieu et de la sagesse” a lancé le président de la République, Béji Caid Essebsi, dans son discours pronocé, mercredi, au siège du Haut Secrétariat du Département d’Amman en Jordanie.
Essebsi, qui effectue une visite officielle en Jordanie (20 et 21 octobre) a affirmé, à cette occasion, que “la mission de diriger un pays est une tâche ardue à entreprendre, dans cette conjoncture internationale particulièrement difficile, et une lourde responsabilité qui incombe à celui qui va l’assumer”. “Il s’agit d’un devoir national, notamment, au vu de l’actuelle conjoncture qui travers le monde entier et la Tunisie et la Jordanie en particulier”, a-t-il insisté.
Le président de la République a passé en revue les acquis engrangés sous “la Deuxième République”, citant à ce propos, la consécration de l’approche consensuelle, l’élaboration de la constitution, la tenue d’élections législatives et présidentielles en 2014 et la formation d’un gouvernement de coalition.”
Bien que l’expérience tunisienne soit “atypique”, il n’en reste pas moins qu’elle demeure encore “fragile et dans ses premiers balbutiements”, a-t-il nuancé.
Essebsi s’est dit “profondément convaincu que la Tunisie parviendra à transcender les difficultés auxquelles elle fait face”.
“L’essentiel étant de préserver le processus démocratique et d’oeuvrer à le consacrer davantage”, a souligné le président, faisant remarquer “qu’il ne peut y avoir de mode de gouvernement réussi sans l’implication des différentes composantes de la société”