“La lutte contre le terrorisme ne relève pas seulement de la responsabilité de l’Etat ou du gouvernement, mais également de tous les tunisiens, notamment les jeunes “, a indiqué, samedi, la secrétaire d’Etat chargée du dossier des martyrs et blessés de la révolution, Majdouline Charni.
S’exprimant en marge de l’ouverture des travaux du forum national de la jeunesse pour la lutte contre l’extrémisme, tenu à Monastir, Charni a indiqué que la Tunisie engagera une lutte contre le terrorisme aux niveaux culturel, sécuritaire et militaire.
Elle a, par ailleurs, déploré “un manque de prise de conscience” face à la montée du courant extrémiste en 2011, c’est ce qui à induit, selon elle, à la prolifération de ce phénomène. Elle a, à ce propos, souligné que la lutte contre le terrorisme est possible, dans la mesure où les tunisiens l’ont démontré à plusieurs occasions.
La représentante de la Fondation Chokri Belaid contre la violence, Basma Khalfaoui Belaid a, pour sa part, appelé à faire un diagnostic de ce qui s’est passé et se passe en Tunisie et à s’armer d’espoir pour édifier une Tunisie libre et démocratique.
Les jeunes, a-t-elle mentionné, ont besoin aujourd’hui d’une vision claire et d’une stratégie incluant le gouvernement, les institutions, les partis politiques et toutes les composantes de la société civile, afin de lutter contre le terrorisme.
Notons que ce forum national de la jeunesse pour la lutte contre l’extrémisme a été organisé à l’initiative de l’observatoire nationaL de la jeunesse (ONJ) en collaboration avec l’association « Search for Common Ground ».