Maher Ben Dhia : “Il faut un projet de société complet pour lutter contre le terrorisme”

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maher Ben Dhia, a mis l’accent, samedi, sur la nécessité de mettre en place un projet de société complet pour lutter contre le terrorisme, loin de l’instrumentalisation politique des jeunes.

Le ministre qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture à Monastir des travaux du forum national de la jeunesse pour la lutte contre l’intégrisme et la violence, organisé par l’observatoire national de la jeunesse, en collaboration avec l’Organisation “Search For Commun Ground”, a précisé que l’intérêt sera désormais porté sur la restauration de la place des jeunes en tant que pilier de la société après avoir été exclus, à la fin des années 90, du paysage intellectuel et du mouvement estudiantin.

“Les jeunes doivent être des acteurs et des associés dans la prise de décision afin de leur donner de l’espoir et de leur éviter les déviations dangereuses”, a indiqué le ministre. Il a ajouté que “le terrorisme est un phénomène lié à une conjoncture régionale et il financé par des parties qu’on prenait pour des amis des jeunes et il est désormais indispensable de trouver des solutions d’urgence pour l’éradiquer”.

“Il faut chercher des solutions pour sauver ceux qui se sont joints aux foyers de tension et pour lutter contre le phénomène de suicide, de chômage, de marginalisation, etc”, a affirmé Ben Dhia.

Le ministre a mis souligné que le gouvernement et la société civile, sont appelés à trouver des solutions communes estimant que le rôle le plus important du gouvernement est de mettre en place une vision claire du phénomène de terrorisme.

Ben Dhia a par ailleurs souligné, en marge de l’ouverture du forum que “les propositions émanant des ateliers de travail de ce forum serviront de base pour le lancement due dialogue sociétal sur la jeunesse.

Il a affirmé que la direction générale de la jeunesse et l’observatoire national de la jeunesse ainsi que les organisations de la socité civile sont appelés à accentuer leur travail dans la lutte contre le terrorisme qui est en relation avec la conjoncture régionale, les réseaux de contre-bande et des organisations suspectes.