Nabil Kouki, nouvel entraîneur du C.Africain, a souligné qu’il a quitté Al Hilal soudanais “à contre coeur” mais sa décision a été prise en raison de ses circonstances familiales et la maladie de sa mère, estimant que l’offre du C.Africain ne peux pas être rejetée du moment qu’il s’agit de son club d’origine où il vient assumer son “devoir et relever les défis” auxquels font face les “rouge et blanc” au double plan national et continental.
Il a revélé lors d’une conférence de presse, tenue vendredi après-midi au parc Mounir Kebaili, que les contacts avec le comité directeur du Club Africain ont été engagés après le derby perdu face à l’Espérance et ont abouti jeudi.
“Les pourparlers ont été conclu rapidement d’autant que mes conditions familiales m’obligent à rester à Tunis en permanence”, a-t-il déclaré. “J’ai quitté Al Hilal avec regret, un club qui m’a accueille à bras ouverts et à un moment où il ne nous reste que 3 journées dans la course pour le titre de champion du Soudan.
J’espère que les dirigeants du Hilal comprennent ma décision due à des considérations humanitaires”, a-t-il ajouté. Nabil Kouki a estimé que l’équipe de Bab Jedid “compte un bon effectif que je ne peux comparer avec celui dont je disposais en 2012-2013 lorsque je dirigeais le club”.
“Nous disposons maintenant de joueurs de grandes qualités techniques, mais l’équipe a besoin d’être remotivée, des détails qu’il suffit de rectifier pourque les résultats suivent et soient à la hauteur des attentes des supporters et des dirigeants du club”, a souligné l’ex-milieu de terrain clubiste.
Au sujet du reste du parcours du championnat de Ligue 1, Kouki a estimé qu’il importe de travailler dur et avec sérieux pour rattrapper le retard après les deux défaites concédées en ce début de championnat.
“Le championnat et la coupe de Tunisie sont nos principaux objectifs cette saison ainsi que la Ligue des champions qui revêt une priorité aussi à mon avis, ces échéances ayant été objet de l’accord conclu avec le comité directeur du C.Africain”, a ajouté le nouvel entraîneur.
Il a indiqué que la défaite dans le derby face à l’Espérance ST “ne peut conditionner le parcours l’équipe cette saison qui reste encore long.
Nous sommes toutefois tenu de redoubler d’efforts dans le cadre d’objectifs complémentaires et d’un délai raisonnable même si les grands clubs sont sous la pression des résultats et des consécrations”, a fait remarquer Nabil Kouki qui “espère que les choses aillent dans le sens voulu”.
Le bureau directeur du Club Africain et le coach Daniel Sanchez se sont mis d’accord sur une séparation à l’amiable, a annoncé le club vendredi.
Kouki, 45 ans, qui entraîné jusqu’ici le club soudanais d’Al-Hilal, demi-finaliste de la ligue des champions d’Afrique, s’est engagé avec le club champion de Tunisie jusqu’à décembre 2016 et devra diriger sa première séance d’entrainement vendredi après-midi.
Il avait déjà entraîné le Club Africain en tant qu’adjoint en 2007 et 2010 avant de devenir premier entraîneur lors de la saison 2012-2013.
En poste depuis le début de la saison 2014-2015, Sanchez a conduit l’équipe de Bab Jedid à renouer avec le sacre national après sept saisons sans titre, échouant toutefois à remporter la coupe de Tunisie et à se qualifier pour la phase de poule de la coupe de la CAF.
Donné partant au début de cette saison qu’il a mal entamée, Sanchez a été maintenu à la tête du club jusqu’à la défaite, jeudi, face à l’Espérance de Tunis (0-2), dans le derby de la capitale comptant pour la 5e journée de la Ligue 1.
Le club qui compte un match en moins face à l’ES Sahel, occupe provisoirement la 9e place de la Ligue 1 avec 6 points, en attendant le dernier match de la 5e journée opposant ce vendredi le CA Bizertin à la JS Kairouan.