Présidente d’honneur de la première édition du Festival international du film arabe de Gabes (Fifag), l’actrice tunisienne Hend Sabri a souligné que cette première initiative représente une réelle consécration du principe de la décentralisation culturelle formant le voeu que cette expérience soit élargie à d’autres régions dans le pays.
Dans une conférence de presse tenue mercredi à Gabes avant l’ouverture hier soir du festival, elle a mentionné que le comité du festival oeuvrera en collaboration avec plusieurs hommes d’affaires dans la région à créer des salles de cinéma dans les gouvernorats du Sud afin de dynamiser aussi bien le secteur que la région et de permettre ainsi aux jeunes talents de présenter leurs oeuvres.
A ce sujet, l’actrice a manifesté son étonnement de l’absence de salles de cinéma dans cette région qui regorge de talents et ou sont installés des instituts supérieurs d’arts. Ces espaces, a-t-elle ajouté, sont non seulement des lieux de projection mais une nécessité notamment pour les jeunes étudiants de l’audiovisuel pour présenter leurs projets notamment de fin d’études.
En marge de la conférence, Hend Sabri, absente de la scène cinématographique depuis plus de sept ans, a déclaré au correspondant de l’agence tap qu’elle affichera bientôt son retour.
Elle campera le rôle principal dans le nouveau film “Zahrat Halab” (Rose d’Alep) du réalisateur tunisien Ridha el Behi et dont le premier tour de manivelle est prévu prochainement.
Sans donner d’amples détails, elle a signalé qu’elle sera également présente dans la grille ramadanesque prochaine à travers sa participation dans une production dramatique du jeune réalisateur tunisien Mejdi Smiri, qui sera diffusée dans une chaîne de télévision privée.