Des experts tunisiens ont estimé que le prix Nobel est un acquis qui a besoin d’une diplomatie forte, pour le mettre à profit à l’échelle internationale, et ce à travers des campagnes promotionnelles efficientes.
Selon le directeur général du Centre des études et de recherches économiques et sociales (CERES), Ridha Chkoundali, “la Tunisie n’a pas su exploiter à bon escient sa démocratie naissante après la révolution. Aujourd’hui les ministères des Affaires étrangères, du Tourisme et de l’Artisanat doivent tirer profit à l’échelle internationale de ce nouvel acquis qu’est le Nobel de la paix, par le biais d’une nouvelle stratégie marketing”.
Et de souligner qu'”un tel consensus existant entre l’UGTT et l’UTICA donne une bonne impression aux investisseurs et les incite à investir en Tunisie”.