Le rapport sur le développement dans le gouvernorat de l’Ariana pour la période 2010-2015 fait ressortir que les investissements privés ont atteint plus de 1,1 milliards de dinars.
Ce qui place la région au deuxième rangs des gouvernorats, après Tunis, au niveau des indicateurs de développement.
Dans le secteur public, 897 millions de dinars ont été investis pour la réalisation de 597 projets d’équipement et d’infrastructure dans divers secteurs. Ces chiffres ont été présentés lors d’une journée d’études tenue, lundi, à l’Ariana, en présence de députés et de représentants de directions régionales, de partis et d’associations et ce, à l’occasion de la clôture de la première phase d’élaboration du plan quinquennal 2016-2020 à l’échelle de la région.
Le gouverneur de l’Ariana, Omar Ben Mansour, a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les projets à forte employabilité afin de juguler le chômage dans la région dont le taux atteint actuellement 11,3% contre une moyenne nationale de 15,2%.
Parmi les défis qui se posent au gouvernorat, les participants à la rencontre ont évoqué l’absence de stock foncier nécessaire à la réalisation de projets dans les délégations de l’Ariana et d’Ettadhamen, l’approvisionnement des zones rurales en eau potable, l’endettement des agriculteurs, la baisse de la production de la pêche due à l’ensablement du port de Kalaat El-Andalous, le déséquilibre dans la répartition des services publics (les bureaux de Poste, les centres de santé de base) et l’encombrement de la circulation dû à la prolifération du transport informel.