Les mouvements de protestation, des marchands installés de manière anarchique, se poursuivent dans la ville de l’Ariana après l’application, la semaine dernière, par les autorités régionales de la décision d’interdire les étals anarchiques aux alentours du marché municipal et dans les ruelles avoisinantes.
Près de 30 marchands installés de manière anarchique à Souk Libya se sont rassemblés, jeudi, devant le siège du gouvernorat de l’Ariana pour appeler les responsables à trouver une solution après la destruction de leurs étals anarchiques.
“C’est notre unique source de revenu”, ont-ils estimé. Selon une source de la direction des affaires municipales dans le gouvernorat de l’Ariana la décision d’interdire les étals anarchiques est irrévocable et les contrevenants seront sanctionnés.
Les marchands installés de manière anarchique doivent présenter une demande aux services municipaux afin d’obtenir une autorisation permettant de pratiquer une activité commerciale, a précisé la même source.
La ville de l’Ariana a repris son charme après la destruction des étals anarchiques qui étaient une source de pollution et de mécontentement des habitants durant des années.
Les autorités régionales en coordination avec les forces sécuritaires ont exécuté, au cours de la semaine dernière, la décision d’interdire les étals anarchiques.
La municipalité avait aménagé un espace commercial, situé à l’avenue Taieb Mhiri, pour accueillir les marchands, moyennant une enveloppe de 200 mille dinars.