La première édition du festival international du film arabe de Gabes (Fifag) se tiendra du 14 au 19 octobre avec au programme 11 longs métrages et 10 courts métrages en lice.
Organisée par l’association Joussour de Gabes avec l’appui du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, cet événement est né de l’idée de concrétiser la décentralisation de l’offre cinématographique et de dynamiser culturellement la région pour qu’elle soit une vraie locomotive de développement régional, a relevé le directeur de cette première édition, Mohamed Jomni, lors d’une conférence de presse tenue ce matin à Tunis.
Parmi les 11 longs métrages en lice en provenance d’Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Syrie, Emirats Arabes Unis et du Yemen, seul un film tunisien sera en compétition en l’occurrence “Bastardo” de Nejib Belkhadhi.
10 courts métrages (Maroc, Arabie Saoudite, Irak, Syrie, Palestine et Qatar) seront en compétition dont deux films tunisiens : “Les Apatrides” de Arbia Abassi et Marwen Trabelsi et “Get Married” d’Ismahan Lahmar.
Le jury des Longs Métrages comprend la productrice tunisienne Dorra Bouchoucha, la monteuse tunisienne Kahina Attia et l’actrice palestinienne Roba Bilel.
Quant au jury des courts métrages, il regroupe la Tunisienne Olfa Nejima (directrice de l’Institut supérieur des arts et métiers de Gabes), la scripte et réalisatrice algérienne Mina Kassar et l’actrice tunisienne Fatma Ben Saidane.
Une section “Ciné classique” rendra des hommages aux pionniers du cinéma notamment à l’égyptien feu Taoufik Saleh, l’un des icônes du cinéma arabe, au réalisateur tunisien Taieb Louhichi, à la cinéaste libanaise disparue Nabiha Lotfi et à l’actrice tunisienne Mouna Noureddine directrice de la troupe de la ville de Tunis.
Le festival a, par ailleurs, mis à l’honneur le cinéma algérien à travers la projection de plusieurs films primés notamment “Chronique des années de braise” de Mohamed Lakhdhar Hamina, Palme d’Or Cannes 1975.
Outre les projections, le festival a programmé un atelier sur le thème “Le documentaire et la fiction: complémentarité, rivalité ou dissonance” et trois ateliers d’écriture de scénario, de son et de photo.
Il est à noter que le film d’ouverture de cette première édition est une fiction (2012) “Je t’ai vu”, de la palestinienne Annemarie Jacir.