L’association « développement et études stratégiques » à Médenine vient de lancer un projet pour la lutte contre les disparités entre les délégations du gouvernorat, en collaboration avec l’ONG américaine Mercy Corps.
Le projet vise à garantir un développement équilibré entre les délégations, mettre en place un observatoire du développement local pour servir d’outil d’aide à la prise de décision, programmer des projets adéquats et impliquer la société civile dans l’élaboration de ces projets.
Selon un diagnostic de la situation du développement dans la région réalisé par l’association, les délégations de Houmet Souk, Djerba-Midoun et Zarzis sont les trois délégations les plus développées, celles de Ben Guerdane, Médenine-Nord et Sud Et Ajim sont moyennement développées.
Quant à Beni Khedache et Sidi Makhlouf, elles figurent parmi les délégations les moins développées à l’échelle régionale et nationale.
L’étude présentée, samedi, lors d’une rencontre d’information sur le projet, fait ressortir les faiblesses et les atouts de la région.
S’agissant des lacunes, l’accent est mis sur le manque de valorisation de la position géographique du gouvernorat, la faiblesse de l’infrastructure d’assainissement, le manque de stock foncier et de terres domaniales, la faiblesse des services hospitaliers, le manque de ressources financières, l’absence d’entreprises à forte employabilité, les risques d’érosion et l’augmentation de la salinité de l’eau.
Parmi les atouts, le rapport évoque la disponibilité des terres agricoles et des pâturages, l’étendue du littoral, l’importance de la zone touristique et le dynamisme du secteur de l’artisanat.
Les participants à la rencontre de présentation du projet ont recommandé d’adopter la décentralisation, de renforcer l’infrastructure et de valoriser le point de passage de Ras Jedir, le port commercial de Zarzis, ainsi que les richesses naturelles de la région.