« En vertu de la Constitution, nous ne pouvons interdire à aucun citoyen tunisien de retourner au pays », a indiqué, samedi, le chef du gouvernement, Habib Essid, en allusion au dossier des Tunisiens partis combattre en Syrie.
« Tout Tunisien de retour de Syrie dont l’appartenance à des organisations terroristes ou l’implication dans des crimes terroristes est établie, sera systématiquement arrêté », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.
Une fois retournés au pays, a-t-il rassuré, « ces tunisiens seront surveillés et suivis, dès lors qu’ils représentent une menace potentielle pour l’Etat et la sécurité nationale ».