Tunisie : 3ème phase du projet «Apprendre à danser» du 10 au 20 octobre

Le troisième et dernier stage de pédagogie de la danse, initié par le Goethe Institut de Tunis, sera dirigé du 10 au 20 octobre courant par des chorégraphes internationaux de renoms, afin d’initier les jeunes chorégraphes tunisiens à une pédagogie innovante en matière de la danse.

Deux techniques inédites seront enseignées par quatre professeurs internationaux reconnus à savoir Fernando Coelho, Christian Canciani, Martine Truong Tan-Trung et Romain Panassié qui seront assistés par deux spécialistes tunisiens, Khira Oubeid’allah et Wissem Mzoughi, selon une note de l’Institut Goethe à Tunis.

La première technique est celle de la «Chorégraphie» qui désigne le système de notation du mouvement inventé par Rudolf et Juan Benesh en 1955. Principalement utilisée pour l’enregistrement des créations chorégraphiques, cette technique a pour but de codifier par l’écriture, telle une partition de musique, tous les mouvements possibles du corps humain de façon précise et concise.

La seconde technique est celle de l’AFCMD ou Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé dont le champ d’application couvre les arts martiaux, les arts du cirque, le chant, le théâtre, le pratiques instrumentales et bien d’autres formes d’art. A partir des années 1990, cette technique a été intégrée à la formation pédagogique du diplôme d’état de professeur de danse et ensuite à la formation des danseurs dans certaines écoles supérieures de danse.

Le projet «apprendre à danser» vise essentiellement la mise en place en Tunisie d’un système d’apprentissage de la danse académique selon les normes académiques internationales.

Ce troisième stage de danse au profit des chorégraphes tunisiens a été précédé par un premier stage en février et un deuxième en avril dernier. dirigés par trois professeurs de l’université «Palucca» de danse, basée en Allemagne.

Le projet «apprendre à danser» ambitionne de permettre la création d’une école de danse référentielle et publique en Tunisie afin d’instaurer un enseignement académique selon des techniques d’improvisation contemporaine.