Le Chef du gouvernement, Habib Essid a renouvelé, mardi, l’appel de la Tunisie en faveur de la tenue à Tunis d’un symposium international de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme.
« Ce symposium aura à favoriser la coordination des actions internationales en matière de lutte antiterroriste et à aboutir à l’élaboration d’une stratégie internationale destinée à éradiquer progressivement ce phénomène, a-t-il expliqué du haut de la tribune de la 70e Assemblée générale des Nations Unies.
La lutte antiterroriste, a-t-il ajouté, doit être engagée sur la base d’une approche inclusive qui prend en considération les cadres de la coopération, à la fois, bilatérale et multilatérale.
Au sujet du dossier libyen, Essid a estimé que « le dialogue demeure la seule issue pour régler les conflits internes dans ce pays et permettre la réconciliation nationale ».
Il s’agit là de respecter la volonté du peuple libyen qui adhère au règlement politique et bannit la violence », a-t-il noté.
Dans le même contexte, le chef du gouvernement a mis en garde contre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les pays limitrophes de la Libye, face à la montée en puissance de l’Organisation terroriste « Daesh » dans ce pays.
Cette nouvelle donne, a-t-il dit, exige, aujourd’hui plus que jamais, un surcroît de coordination et de concertation entre les pays du voisinage, mais aussi un appui de la communauté internationale.
Par ailleurs, Habib Essid a exprimé la vive indignation de la Tunisie face à l’embargo imposé sur Gaza et de la poursuite de la politique d’occupation israélienne.
Il s’agit, selon Essid, d’une violation du droit international et de la légalité internationale et d’une tentative visant à imposer une nouvelle réalité pour exclure toute solution de deux Etats et entraver la relance des négociations de paix.
D’autre part, il a réaffirmé l’appel de la Tunisie en faveur d’un règlement politique et consensuel de la crise en Syrie sur la base du dialogue et de solutions pacifiques.
Il a, également, souligné le soutien absolu de la Tunisie à toute initiative visant à mettre un terme à l’effusion de sang et à la guerre au Yémen, appelant tous les antagonistes à retourner à la table des négociations pour aboutir à un compromis.