« Les municipales seront, à plusieurs égards, encore plus compliquées et plus difficiles que les législatives et la présidentielle », a affirmé, mardi, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar.
« Les municipales comportent des spécificités qui risquent de donner lieu à des contentieux électoraux », a-t-il expliqué lors d’une journée d’étude sur les contentieux liés aux élections locales.
Le découpage électoral, le fichier électoral, la collecte des résultats et la consécration du principe de la parité verticale et horizontale sont autant de démarches qui font de ces élections un lourd défi, a-t-il indiqué, attirant l’attention, à ce propos, sur le nombre des listes électorales qui devraient atteindre 6000 à 7000 listes.
Face à un éventuel grand nombre de contentieux électoraux, Sarsar a estimé indispensable de structurer la justice administrative et d’en rapprocher les services des candidats aux municipales.
Cette journée d’études se veut un rendez-vous pour élaborer le cadre juridique régissant les élections municipales et préparer les magistrats à faire face à d’éventuels contentieux électoraux.