L’Association des Magistrats tunisiens (AMT) s’est dit profondément préoccupée du retard pris dans l’examen du projet de loi organique portant création du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Ce retard va influer sur le parachèvement du processus de mise en place des instances constitutionnelles, note, mardi, l’AMT, dans une motion présentée à l’issue de son conseil national.
L’Association des magistrats a, d’autre part, appelé à renforcer davantage les informations concerant les affaires judiciaires afin de consacrer la transparence et garantir le droit du citoyen et des médias à l’information .
Elle a, dans ce contexte, évoqué le rejet de la demande de mise en liberté provisoire de Slim Chiboub, homme d’affaires et gendre du président déchu, et les campagnes mettant en doute la justesse des mesures judiciaires prises à cet effet.
L’Association réclame au porte-parole de la Cour d’appel de Tunis de répondre à ces accusations qui “portent atteinte à la magistrature”.