Tunisie : Taieb Baccouche rencontre à Bruxelles le vice-premier ministre et ministre des AE belge

Le ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche, a, dans le cadre d’une visite de travail à Bruxelles, rencontré le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique, Didier Reynders.

Le haut responsable belge a indiqué que le gouvernement belge allait réviser l’avis émis par ses services quant à l’interdiction de voyage en Tunisie afin de favoriser les échanges économiques et touristiques.

Taieb Baccouche avait appelé, lors de l’entretien, le gouvernement belge à revoir « l’alerte aux voyageurs » qui déconseille aux ressortissants belges de se rendre en Tunisie, affirmant que le gouvernement tunisien mène, actuellement, une action vigoureuse pour démanteler les réseaux terroristes.

Il a précisé que la situation sécuritaire dans le pays s’est nettement améliorée, renouvelant, à cette occasion, les condoléances du gouvernement et du peuple tunisiens suite au décès d’une touriste belge dans l’attentat terroriste de Sousse (juin dernier).

Le ministre a, d’autre part, évoqué les principaux défis auxquels fait face la Tunisie, notamment en matière sécuritaire et économique, appelant à renforcer davantage la coopération dans ce domaine.

De son côté, Didier Reynders a réaffirmé le soutien constant de la Belgique au processus démocratique et à la transition économique en Tunisie, annonçant la décision du gouvernement belge de procéder à la reconversion d’une partie de la dette tunisienne ainsi que la possibilité d’envisager une coopération en matière de contrôle et de sécurisation des frontières.

Lors de la rencontre, les deux parties ont, en outre, procédé à un échange de vues sur la problématique du flux migratoire auquel fait fasse l’Union Européenne ainsi que sur la situation politique en Libye et en Syrie, indique le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué rendu public jeudi.

Taieb Baccouche a rappelé que la Tunisie demeure opposée à toute intervention militaire dans le cadre du règlement des conflits, particulièrement en Libye et en Syrie, tout en plaidant pour une solution politique et multilatérale à ces crises, ajoute la même source.

Dans ce cadre, les deux parties se sont félicitées de l’avancement du dialogue politique en Libye sous l’égide des Nations Unies, qui devait aboutir à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.